Dernières réponses | | C est vrai la NOTE devrait etre pour le propriétaire des futs |
| | Faut pas lâcher !!! Les pollueurs doivent payer .C'est clair .... |
| | Article de presse ..... Vignoble mercredi 29 octobre 2008 La Haye-Fouassière : un fût de gasoil à l'origine d'une pollution dans la Sèvre Triste spectacle à La Haye-Fouassière, dans le vignoble nantais, hier matin. Peu après 10 h, au Port, une nappe de gasoil, tout droit venue du sol, s'étire sur plusieurs dizaines de mètres à la surface de la Sèvre nantaise. Les pompiers interviennent. Installent des barrages flottants pour canaliser l'hydrocarbure qui file, au gré du courant, vers le site de la Cantrie, à Saint-Fiacre-sur-Maine. Des fûts abandonnés... Dans le même temps, la mairie s'active aussi. Sollicitant une entreprise privée pour purger les réseaux d'eau d'où s'écoule le carburant. Les gendarmes de Basse-Goulaine, eux, effectuent des prélèvements sur place. Pas la peine d'attendre les résultats pour identifier la source de la fuite. Selon les premiers éléments de leur enquête, l'abandon de trois fûts d'une contenance de 200 litres chacun serait directement lié au problème. ... après la fermeture d'une société En 2003 en effet, une entreprise de transport routier avait mis la clef sous la porte et fait ses valises. Mais les trois récipients remplis de gasoil, eux, sont restés dans le jardin du propriétaire, à la Rairie, petit village situé à deux pas du Port, sur les hauteurs des coteaux de la Sèvre. Avec les années et les intempéries, l'un des fûts, érodé, aurait fini par laisser s'échapper l'hydrocarbure, qui se serait infiltré sournoisement dans la terre et les réseaux d'eau, avant de venir polluer la Sèvre. Combien de litres ont fini leur course dans la rivière ? « Difficile de le savoir, admettait Jean-Pierre Bouillant hier soir. Mais on est loin de l'affaire de Donges : il n'y aura pas de conséquence sur la nature. » « La pollution a été rapidement circonscrite et tout risque de propagation est désormais évité », se félicite le maire de La Haye-Fouassière. Au cas où, le dispositif de sécurité est tout de même maintenu, « pour protéger la sortie des réseaux ». Quant à savoir qui paiera la note, Jean-Pierre Bouillant avance : « On a rencontré le propriétaire des fûts. On va s'arranger. Son assurance devrait payer. » Combien ? « Trop tôt pour le dire. » Tant que l'intervention de la société n'est pas encore chiffrée. |
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